Au coucher du soleil, la rambarde du pont qui surplombe le cours d’eau semble s’animer. Des dizaines de petites créatures à huit pattes sortent de leur cachette et commencent tous les soirs la même besogne : elles démantèlent leur toile de soie pour la refaire sans le moindre accroc.
Chaque araignée s’apprête à se tenir toute la nuit au centre de son piège géométrique. Elles se jetteront sur le premier moustique qui s’emmêlera dans les fils pour en faire leur casse-croûte. Au petit matin, quand les premiers passants s’agripperont à la rampe pour franchir la rivière, toutes les épeires des ponts auront disparu dans un recoin.
Et hop, un petit coup de flash pour apercevoir le costume de la petite dame des ponts.
Euh… c’est une estropiée celle-là! Une heptajambiste, quoi!
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Tiens, c’est vrai ! Cela ne l’a pas empêché de TTGV (tisser sa toile à grande vitesse)…
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