Les vieux nids d’oiseaux, abandonnés depuis longtemps par leurs propriétaires, sont malmenés par les vents d’automne. Certains finissent par terre comme celui que j’ai retrouvé dans la forêt de Fléville ce matin. Celui-ci est facile à reconnaître : ses parois intérieures sont tapissées de boue. Le torchis a été lissé avec une telle régularité qu’on dirait presque une demie noix de coco ! Peu de volatiles utilisent de la terre pour bâtir leur nid. La grive musicienne, car c’est son œuvre, en fait partie tout comme les hirondelles, le merle noir et la sittelle torchepot !